J’irai visiter le Congo une autre fois
Voici pourquoi ! C’était compliqué d’avoir un visa rapidement du Canada du aux fêtes et je ne voulais prendre le risque de perdre ma chance d’aller en Éthiopie en janvier 2020. Je sais que le tourisme ne s’est encore développé au Congo probablement dû au d’infrastructures, comme des routes peu bitumées et en mauvais état comme j’ai pu témoigner dans beaucoup d’endroit au Cameroun. Les conflits armés (guerre civile) et ce que l’on entend sur la rougeole qui tue plus qu’Ébola. Ma quête d’aventure, m’a poussé à m’intéresser au Congo, une contrée qui m’était jusque-là inconnue mais qui a su me séduire au fil de mes recherches. Entre Congo Kinshasa et Congo Brazzaville, j’hésite encore à faire le choix, tant il y’ a des ressemblances physiques, voire culturelles entre ces deux pays qui sont géographiquement proches. J’ai tout de même retenu un ensemble d’éléments qui font de cet endroit une destination touristique.1. L’agriculture
Les deux Congo sont des pays dotés d’une immense végétation et d’une pluviométrie importante. C’est donc évident que ses populations puissent en tirer leurs ressources pour vivre. Les principales cultures qu’on y retrouve sont le manioc, la banane plantain et le café… Ce serait un réel plaisir de me balader dans les plantations de palmier à huile du Kivu.
2. Les populations
Les Congolais sont caractérisés par leur gaîté et leurs sens de l’accueil. Que vous soyez à Brazzaville ou à Kinshasa, on vous dira toujours « M’boté » qui veut dire Bienvenu en Lingala. La langue la plus parlé dans cette zone. On m’a fait savoir qu’une occasion ne manque jamais pour se retrouver pour exécuter des pas de « Rumba Congolaise ». Il faut dire que la musique est une véritable passion chez ces peuples. Je ne manquerais pas de m’arrêter dans un cabaret populaire pour confirmer cet amour que les congolais portent à ces sonorités locales qui les caractérisent tant.
3. Les parcs
On ne saurait parler de cette zone sans évoquer le bassin du Congo, avec l’Amazonie, c’est l’une des plus grandes réserves naturelles du monde. Cette réserve est pleine de parcs qui valent la peine être visités. Ce sera avec un grand plaisir que je me rendrai dans le parc national de Maiko, il se trouve entre la province orientale et le Nord-Kivu en RDC. Il est réputé pour ses gorilles et sa flore unique. Un autre parc me fait aussi rêver, c’est celui de Nouabalé-Ndoki situé dans la région de la Sangha et de Likouala au Congo Brazzaville avec ses éléphants et chimpanzés.
4. Les plats
L’un de mes objectifs de mon voyage dans ces deux Congo est aussi de découvrir les plats populaires, pour mieux expérimenter les réalités locales. Mes lectures m’ont fait découvrir le « Samba-Sanka » ou pondu, le plat national du Congo fait à base de feuille de manioc, de poisson fumé et d’huile de palme. Il se fait différemment selon les familles et mon objectif une fois sur place sera d’aller le découvrir chez des hôtes. J’ai aussi entendu parler du Fumbwa ou koko : il s’agit de feuilles hachées à la main et séchées qui se mangent avec de la semoule de manioc, il est généralement très épicé. On peut le retrouver dans les deux Congo tant il est reconnu et apprécié.
5. L’actualité
Ces pays sont accueillants mais les contextes politiques et économiques dans lesquels ils se trouvent sont assez complexe. Pour le Congo Kinshasa, la transition politique marquée par le changement de président est certes à saluer mais elle n’a pas permis de résoudre le problème de rébellion au Nord-Kivu. Le Congo Brazzaville quant à lui se trouve dans une récession économique qui frappe une bonne partie des pays d’Afrique Centrale en plus des problèmes d’accès à l’électricité auxquels sont confrontés les populations. Malgré cela, les Congolais gardent leur joie de vivre et restent très chaleureux avec les étrangers. Sur place, j’essayerai de comprendre ces différents problèmes et prendre connaissances des solutions qui sont apporté par leur dirigeants pour améliorer les bien être pour me faire une idée des réalités locales.